Rencontre avec Pierre Perriquet, ancien champion du monde de boxe thaï et fondateur de l’Annexe

Une passion pour le sport peut donner naissance à plusieurs projets. Exercer à haut niveau, participer à des compétitions, devenir coach ou fonder son club, chacun est libre de construire son histoire sportive. Urban Sports Club est fier de participer à certaines de ces histoires. Nous avons rencontré Pierre Perriquet qui a lancé la salle de sport L’Annexe à Bordeaux. Il est aussi ex-champion du monde de Muay Thai et vice-champion aux championnats de France pro. À cette occasion, il nous parle de sa double expérience comme sportif de haut niveau et fondateur d’une salle de sport où il enseigne la boxe, ainsi que de sa vision du sport qu’il aime associer au voyage.

Urban Sports Club : Bonjour Pierre peux-tu te présenter, nous dire quel a été ton parcours à la fois sportif et professionnel ?

Pierre Perriquet : J’ai toujours fait beaucoup de sport et je suis venu à la boxe comme la plupart des ados, qui ont des idoles et qui font des sports de combat. Cela m’a plu et ayant un tempérament de compétiteur, j’ai toujours continué ce sport pied-poing en parallèle de mes études. Par conséquent, j’ai fait différents types de boxe, full contact, K-1 et enfin de la boxe-thaï.

J’ai toujours essayé de repousser mes limites. Je n’aurais jamais pensé être professionnel un jour et pourtant…

Une fois mon diplôme de coaching perso en poche, j’ai lancé ma salle de sport l’Annexe, en 2011. Je suis devenu encore plus mordu de boxe et comme mon niveau le permettait, je suis passé d’amateur à semi-pro. J’ai voulu aller plus loin et je suis passé professionnel. Je comptais m’arrêter en faisant 2-3 combats pro mais j’ai continué parce que ça me plaisait et qu’à priori je n’étais pas trop mauvais.

J’ai continué pour essayer d’aller plus loin et de voir jusqu’où je pouvais aller. Un jour j’ai eu cette très belle opportunité de pouvoir affronter le numéro 1 mondial et je l’ai battu au 1er round par K.O. À l’époque, il s’agissait du numéro 1 anglais, Bradley Stanton, qui n’avait jamais pris de K.O. Le combat avait lieu en Angleterre. Cela restera pendant longtemps le plus beau moment sportif de ma vie. C’était incroyable. Il y a eu un silence incroyable et j’ai hurlé de joie. Au même moment un photographe était là. De manière incroyable, il a capturé un instant qui veut tout dire.

Pierre Perriquet le jour de sa victoire aux championnats du monde de boxe thaï.

Comment en es-tu venu à monter l’Annexe ?

J’ai suivi la même tendance avec ma salle, car là aussi j’ai toujours essayé de repousser mes limites et de voir où ça pouvait mener. J’ai commencé tout petit, avec une salle, tout seul. Puis j’ai agrandi la salle au fur et à mesure. Tous les deux ou trois ans j’agrandis et ça prend un peu plus d’ampleur. J’ai maintenant trois personnes qui travaillent avec moi.

Aujourd’hui mènes-tu toujours les deux en parallèle ?

Comme je suis papa depuis 7 mois j’ai un peu ralenti les entraînements. Le monde de sportif de haut niveau est parfois égoïste et centré sur soi. Si l’on veut améliorer ses performances, il faut toujours s’écouter, faire très attention à ce qu’on mange. C’est d’ailleurs en particulier vrai dans la boxe où nous sommes contraints aux régimes pour descendre à un certain poids. Il faut aussi s’entraîner deux fois par jour. À la fin, on ne pense plus qu’à ça. C’est un style de vie qui ne convient pas à tout le monde. Même si ma femme m’a toujours soutenu en tant que boxeur aujourd’hui je considère que j’ai bouclé la boucle. En effet, j’ai fait des trucs très chouettes. Mais aujourd’hui je préfère me consacrer à mon fils, ma femme et aux business que j’essaye de mettre en place.

Peux-tu nous en dire un peu plus ?

En parallèle de l’Annexe, je mets en place une société de séjours à l’étranger. Ils auront pour but de proposer à des groupes de partir avec un coach, le temps d’un week-end, pour visiter la ville sous l’aspect culturel et aussi et surtout sportif. Ça s’appelle Next Step Travel.

Comment as-tu eu cette idée ?

En voyageant car je vais très souvent en Thaïlande. En vacances ou en dehors des dates fixées pour les combats je cherche toujours une salle à gauche ou à droite pour aller m’entraîner, que ce soit à Séville ou à Amsterdam. Je me suis rendu compte que d’autres personnes faisaient ça autour de moi et que ça pourrait être une bonne idée de le proposer dans le cadre de ma salle. Pour moi, cela permet de donner un but à l’entraînement. Nous sommes allés plusieurs fois en Thaïlande. Nous nous entraînions toute l’année puis nous partions deux semaines en Thaïlande visiter le pays et faire des clubs de boxe. Ensuite nous sommes partis à New-York, à Séville, à Amsterdam, Lisbonne. En novembre dernier, on était à Miami. Cela permet toujours de s’entraîner mais aussi de profiter et de découvrir d’autres cultures.

Voilà pourquoi j’ai tout de suite trouvé le concept d’Urban Sports Club très intéressant ! Avec sa présence dans plusieurs pays et l’accès que l’abonnement donne aux villes d’Espagne, d’Allemagne, d’Italie et du Portugal. C’est la liberté de pouvoir s’entraîner où on veut et de conjuguer le sport avec un voyage.

Parmi ces villes, quelle est celle que tu préfères ?

Je trouve Séville vraiment magnifique. J’aime beaucoup la culture qu’il y a autour. C’est une ville très riche.

Quels sports pratiques tu en plus de la boxe ? Quels sont ceux que l’on peut retrouver dans ta salle ?

À l’Annexe, je propose de la boxe bien sûr et du cross-training qui est pour moi la meilleure façon de se préparer. Ce ne sont que des circuits avec ou sans charge qui permettent de développer la condition physique. J’en pratique toujours même si je t’avoue, je déteste.

Autrement nous proposons des cours de yoga, et également de HIIT de 30 min. Ces cours s’adressent particulièrement à une clientèle du midi qui n’a pas beaucoup de temps et qui n’a que période limitée pour faire son sport et repartir pour manger. Chaque prof a son univers. Moi c’est la boxe, nous avons un professeur pour le cross-training, une professeure de yoga et un prof de HIIT.

Personnellement je fais beaucoup de surf. Il y a des parallèles entre la boxe et le surf, pour moi ce sont des sports hyper ingrats. Tu t’entraînes beaucoup pour quelques minutes de plaisir. En surf et en boxe c’est la même chose. En boxe tu t’entraînes des mois et des mois pour un combat qui va durer 15 minutes et en surf pro c’est cinq fois trois minutes. Au final c’est très court. On rame beaucoup pour passer 3 minutes sur la vague.

Ndlr : Urban Sports Club est désormais partenaire de l’école Cap Ferret Surf School.

L'Annexe

As-tu d’autres projets de développement pour l’Annexe ?

Oui, nous mettons en place un partenariat avec un restaurateur (Le Garde Manger.) L’idée c’est qu’il livre des produits qui seront préparés le matin même et de proposer à la clientèle de réserver leur formule. Après leur entraînement, les participants pourront manger directement à la salle ! Dans un futur plus lointain, je projette de développer une salle à l’étranger.

Merci beaucoup !

Vas vite tester les cours de Pierre et de son équipe à l’Annexe à Bordeaux. Tu veux apprendre la boxe par un champion ? N’attends plus pour réserver ta séance ! Et retrouve l’actualité de l’Annexe et de Next Step Travel sur Instagram.

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