Pour moi, le sport n’est pas seulement une activité physique, c’est un mode de vie qui forge la discipline, la résilience et le bien-être mental.
Kaïna Denard, fondatrice de Kah Studio
Kaïna a décidé de créer un studio qui bouscule les codes. Découvrez sa vision, les valeurs qu’elle transmet à travers son studio, notamment en matière d’inclusivité et d’esprit de communauté, ainsi que sa perspective d’entrepreneure.
Peux-tu nous en dire plus sur toi et sur ton lien avec le sport ?
Je suis Kaïna Denard, fondatrice de KAH Studio and Coffee. Mon parcours a toujours été guidé par une quête d’excellence et de dépassement de soi, et le sport en a toujours fait partie. J’ai pratiqué différentes disciplines au fil des années, du running à la callisthénie, en passant par le functional training et le yoga.
Pour moi, le sport n’est pas seulement une activité physique, c’est un mode de vie qui forge la discipline, la résilience et le bien-être mental.
Qu’est-ce qui t’a poussé à fonder ton propre studio ? Y a-t-il eu un moment déclencheur ?
J’ai toujours voulu créer un lieu où l’on puisse s’entraîner autrement, dans un cadre inspirant et inclusif. Ce qui m’a poussée à franchir le cap, c’est le constat qu’il manquait à Paris un espace combinant une vraie exigence d’entraînement, des concepts hybrides et une expérience humaine forte. Je voulais un studio où les gens ne viennent pas juste pour transpirer, mais pour appartenir à une communauté qui les pousse à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Nous avons organisé un événement sur l’inclusivité dans le sport ensemble, un événement qui t’a beaucoup tenu à cœur et où tu as également pris la parole. Peux-tu nous en parler un peu plus ?
L’inclusivité est une valeur fondamentale pour moi. Le sport doit être un espace où chacun·e, quel que soit son niveau, son genre, son origine ou son corps, se sent·e légitime et accueilli·e.
L’événement que nous avons organisé avec Urban Sports Club était une belle occasion d’ouvrir la discussion et de donner la parole à celles et ceux qui œuvrent pour un sport plus accessible. Chez KAH, on traduit ces valeurs par une programmation variée, des formats adaptés à tous les profils, et surtout une ambiance où la bienveillance est essentielle.
Comment ton studio contribue-t-il à construire une communauté ? Y a-t-il des retours de membres qui t’ont particulièrement touchée ?
KAH, c’est bien plus qu’un studio, c’est une famille. On ne vient pas juste faire un cours et repartir : on reste discuter, on partage un café, on se motive ensemble.
Les retours qui me touchent le plus, ce sont ceux de membres qui me disent qu’ils ont retrouvé confiance en eux grâce à nos cours, qu’ils ont découvert une discipline qu’ils n’auraient jamais osé essayer ailleurs ou qu’ils ont enfin trouvé un lieu où ils se sentent bien.
En tant que CEO, quels conseils donnerais-tu aux personnes, et en particulier aux femmes, qui souhaitent se lancer dans la création de leur entreprise ?
Le premier conseil, c’est d’oser. Il y aura toujours des doutes, des obstacles, mais si tu as une vision claire, il faut foncer et apprendre en cours de route. Ensuite, bien s’entourer : un bon réseau, des mentors, des gens qui croient en ton projet et te challengent.
Enfin, la résilience. L’entrepreneuriat, c’est un marathon, pas un sprint. Il faut accepter que tout ne se passe pas toujours comme prévu, mais ne jamais perdre de vue son cap.
L’entrepreneuriat, c’est un marathon, pas un sprint.
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