Découvrez le parcours d’Erik Raynal ⬇️ Professeur de yoga et styliste photo, Erik allie spiritualité et créativité dans son parcours. Passionné par le mouvement sous toutes ses formes, il transmet un yoga dynamique et authentique.
Le sport, en vrai, c’est la vie. C’est l’essence. Bouger son corps, respirer – c’est juste un rappel de qui on est, pourquoi on est aussi sur terre.
Erik Raynal
Peux-tu te présenter, ainsi que ton parcours ?
Je suis Erik, professeur de yoga basé à Paris. J’enseigne le yoga dynamique, le Vinyasa et Jivamukti depuis à peu près 3 ans en français et en anglais. Je donne principalement des cours chez Kah Studio, Kind Yoga et Jivamukti.
Je travaille également dans le milieu de la mode en freelance depuis plusieurs années, je suis styliste photo et consultant en image : j’interviens sur des shootings mode, des magazines, des collaborations.
Dans ma vingtaine, j’ai beaucoup voyagé et vécu à Londres et Berlin. Berlin m’a beaucoup inspiré, et j’ai eu la chance d’y travailler. C’est là que j’ai commencé à pratiquer le yoga en 2015.
Par la suite, j’ai suivi plusieurs formations pour me spécialiser, et c’est réellement pendant la période du Covid que j’ai intensifié ma pratique et commencé à enseigner. La crise sanitaire a ralenti mes activités de freelance dans la mode, ce qui m’a laissé plus de temps pour approfondir ma pratique du yoga. Cela m’a donné l’envie d’explorer davantage cette voie et, éventuellement, d’en faire un métier.
Ce n’était pas une révélation soudaine, car j’avais déjà cette vision avant, mais cette pause forcée m’a permis de prendre du recul. Je me suis dit que c’était peut-être le bon moment pour emprunter une nouvelle direction et voir où cela me mènerait. J’ai ainsi pu développer cette facette de mon parcours.
Quels sont les éléments essentiels que tu souhaites transmettre à tes élèves ?
Ce qui m’intéresse avant tout, c’est le pouvoir purificateur et énergisant du yoga. Je ne suis pas forcément adepte d’une approche purement cocooning – bien sûr, cela peut être bénéfique, mais je crois surtout que le yoga a la capacité d’éveiller ce qui ne va pas en nous : les tensions physiques, mentales et émotionnelles. Il permet de faire le lien entre la pratique physique et énergétique et notre quotidien. Ce que l’on observe sur le tapis peut révéler certaines limites, et en prenant conscience de ces blocages, on peut les transposer à la vie de tous les jours pour avancer.
Plus concrètement, j’aime respecter et transmettre les origines du yoga, en restant fidèle à ses fondations tout en l’adaptant à notre époque. Mon objectif est d’enseigner un yoga authentique et moderne, en phase avec nos sociétés, notre mode de vie, et ma propre personnalité. Mon parcours, mes expériences passées et mes intérêts actuels influencent naturellement ma façon d’enseigner. J’essaie d’intégrer dans ma pratique tout ce qui façonne mon chemin, qu’il s’agisse de mon vécu, de mon approche sportive ou de mon évolution personnelle.
Mon objectif est d’aider chacun·e à mieux avancer dans sa vie, à agir en pleine conscience et, en fin de compte, à se libérer mentalement et physiquement.
As-tu eu une expérience marquante où tu t’es dit : « C’est vraiment pour ça que je fais ce métier » ?
Oui, récemment, j’ai animé une retraite à seulement deux heures de Paris. Ce format est, selon moi, l’un des plus enrichissants pour les professeurs, car il permet de passer plus de temps avec les élèves et de les accompagner dans l’approfondissement de leur pratique. Au-delà du travail sur le tapis, il s’agit surtout d’un véritable échange humain. Dans les studios parisiens, il est souvent difficile de prendre le temps de discuter après un cours, car on enchaîne avec un autre ou parce que les élèves doivent filer au travail.
Les retraites offrent ce temps précieux de partage, où l’on peut réellement observer l’impact de la pratique sur chacun·e, mais aussi permettre une déconnexion du quotidien et voir ce que cela peut éveiller en nous.
D’ailleurs, plusieurs retraites sont à venir ! Je serai près de Paris du 8 au 11 mai et en Grèce à la mi-août. Je passerai également à Marseille en avril pour un workshop – avis aux motivé·e·s !
Est-ce que tu pratiques d’autres disciplines sportives ?
Oui, je pratique beaucoup la danse, notamment la danse Gaga. C’est une forme de mouvement somatique libre, guidée par un professeur face à face avec les autres pratiquants, qui permet de relâcher les tensions physiques et énergétiques en profondeur.
J’ai aussi fait de la danse contemporaine jusqu’à mes 18 ans.
Depuis l’année dernière, j’intègre plus d’entraînements de renforcement, comme la calisthénie, le HIIT, ainsi que des exercices de mobilité et de flexibilité, sans oublier le cardio.
Pourquoi intégrer le sport dans sa routine ?
Le sport, en vrai, c’est la vie. C’est l’essence. Bouger son corps, respirer – c’est juste un rappel de qui on est, pourquoi on est aussi sur terre en fait. Ça nous permet d’énergiser notre corps, de relâcher le mental, d’ouvrir de nouvelles perspectives à notre quotidien.
Donc clairement, au-delà des aspects physiques, il y a un aspect vraiment mental, très puissant et absolument nécessaire dans notre vie de tous les jours. Notamment avec tout ce qui se passe dans le monde, dans le stress de notre quotidien – je pense que le sport est un allié, un accompagnant, comme un coach de vie en fait.
Tout le monde devrait faire du sport, mais chacun·e doit trouver sa discipline.
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