Ces femmes inspirantes qui ont fondé leur studio de sport

Malgré les avancées en matière de droits de la femme, nous savons tou.te.s qu’il existe encore de nombreuses disparités entre les genres féminin et masculin dans le monde du sport, que cela soit au niveau des traitements médiatiques, des salaires, mais aussi quant à leur présence aux postes à haute responsabilité. 

A l’occasion de la journée internationale des droits de la Femme, nous sommes parti.e.s à la rencontre de femmes exceptionnelles, qui construisent la société de demain et apportent quelque chose de nouveau dans le domaine du sport. 
Elles ont fondé leur studio de sport et leur réussite, elles ne la doivent qu’à elles-mêmes, dans ce milieu encore très largement dominé par les hommes. Dans cet article, elles se confient sur leurs parcours ambitieux, les challenges qu’elles ont dû affronter et partagent leur regard optimiste sur l’évolution de la place de la femme dans le milieu de l’entrepreneuriat.

Découvrez les portraits et conseils de femmes inspirantes qui ont fondé leur studio.

Victoria Lauro, fondatrice du studio Chez June à Nantes

« Si on se pose trop de questions avant de se lancer, on ne se lance jamais. »

L’envie d’apporter aux autres ce qu’elle aurait aimé qu’on lui apporte

Victime d’un grave accident de la vie en 2014, la rendant paraplégique incomplète, Victoria doit commencer un long combat entre rééducation physique et psychologique.

Lorsque sa santé s’améliore, elle reprend son poste en communication, tout en continuant son chemin vers la guérison et troque ses anciennes activités sportives habituelles pour des cours de yoga, dont elle prend passion :

J’ai découvert le yoga suite à cela parce que moi j’étais plus dans des sports un peu plus impactants : du footing, de la boxe… Et il y a plein de choses que je ne peux plus faire, notamment courir ou sauter suite à mon accident mais le yoga, qui reste une pratique douce, même si très dynamique, m’a permis de reprendre une activité sportive complète. La yoga m’a beaucoup aidée, non seulement sur le côté physique mais aussi sur le côté mental parce qu’il y a toute une partie d’acceptation du corps, de méditation qui a été hyper bénéfique dans mon cheminement de rééducation par la suite. Je m’y suis mise à fond et c’est devenu la partie principale de mon projet par la suite.” 

Elle prend alors très rapidement conscience qu’il n’existe aucun lieu regroupant tout ce dont elle avait besoin pour aller mieux. Étant persuadée de ne pas être la seule dans cette situation, elle décide alors de créer un lieu uniquement dédié au bien-être : Chez June, en janvier 2019. Un studio de yoga, pilates et bien-être avec des thérapeutes et praticien.ne.s de la médecine douce.

Un projet aux nombreux challenges

Mais loin d’être un projet facile à mettre en place, Victoria doit faire face à de nombreux challenges. Elle commence son combat par le financement du projet. En 2019, les studios de yoga existent mais les bienfaits physiques et psychologiques de cette discipline ne sont pas encore connus de tou.te.s, et un studio dédié uniquement au bien-être, dans lequel on peut retrouver différents cours oscillants entre yoga, pilates, thérapie et médecine douce : c’est un concept innovant. Les banquiers sont sceptiques, ils ne se projettent pas : “Dans la construction du projet on est confrontées à des institutions plutôt tenues par des hommes, je parle de banques notamment. Pour le financement, ça a été assez compliqué d’aller présenter un projet très féminin, qui de ce fait était très abstrait pour les hommes, et encore plus dans le milieu bancaire et encore plus en province.”

Il a fallu que Victoria rencontre une banquière, une femme, afin que son projet soit accepté : 

“La réceptivité des banquiers n’était pas au top, j’ai dû rencontrer une dizaine de banques avant de tomber sur une banquière qui elle a soutenu mon projet dans sa banque. Mais c’est une femme qui a soutenu mon projet, les 9 autres hommes que j’avais rencontré avant n’ont pas fait suite.” 

Parallèlement, les stéréotypes encore ancrés dans notre société divisent le soutien apporté par l’entourage de Victoria : “Ça va paraître hyper cliché ce que je vais dire mais du côté féminin de ma famille, j’étais plutôt très soutenue, côté masculin beaucoup plus sceptiques” Encore une fois, la prise de risque est un élément qu’on a tendance à vouloir éviter pour les femmes : “ils se faisaient peut-être un peu du souci pour ma vie on va dire et je pense que prendre des risques, le risque que je prenais leur paraissait un peu gros.”

Mais Victoria ne se décourage pas, elle croit coûte que coûte à son concept qui lui tient tant à cœur et estime qu’il ne faut pas se poser trop de questions, au risque de ne pas sauter le pas. 

Et elle a bien eu raison de suivre son intuition : Chez June regroupe désormais plus de 20 professeur.e.s et praticien.ne.s et propose plus de 35 cours différents, uniquement dédiés au bien-être. C’est un véritable lieu de bien-être au sens large.

Bien plus qu’un simple concept, une vocation. Et surtout…une victoire

Avec Chez June, Victoria se lance deux défis qui lui tiennent particulièrement à coeur : transmettre la pratique, et donc les bienfaits du yoga qui l’ont tant aidée, à un maximum de personnes et par la même occasion, étendre la pratique aux hommes, encore réticents face aux stéréotypes très féminins qui bercent le milieu du yoga : il y a pas mal de préjugés de la part des hommes, qui connotent ça de manière très féminine alors que finalement, les hommes qu’on arrive à convertir, j’ai l’impression qu’ils sont deux fois plus réceptifs aux bienfaits de cette pratique. Donc moi, je me suis un peu donnée une mission d’avoir plus d’hommes, d’essayer d’avoir plus d’équité mais dans la version opposée du combat actuel, plus généraliste qui se passe sur le marché du travail”

Victoria a encore un bout de chemin à faire pour démocratiser la pratique du yoga à tou.te.s, sur le marché français, 80% des pratiquant.e.s de yoga sont des femmes. En attendant, sa plus belle victoire repose dans le sourire de ses élèves :Quand je vois mes élèves sortir de Chez June avec le sourire et reboosté.e.s pour leur journée, voir qu’iels sont vraiment content.e.s d’être venu.e.s, je pense que c’est ça la plus belle victoire : le sourire des gens.”

Julie Granger, fondatrice de The Studio Paris

« J’aimerais qu’on revoit notre relation à l’échec, pour pouvoir pousser les femmes à se lancer tout en se disant que si elles échouent, l’échec ne sera qu’une phase d’apprentissage et non pas une fin. »

Un parcours à travers le monde

Danseuse classique aux États-Unis, Julie se prend de passion pour le fitness et devient coach pour Equinox, le leader américain du fitness, à New York. À cette époque ses cours cartonnent, elle introduit de nouveaux concepts innovants, alliant fitness et danse classique et se crée rapidement une clientèle fidèle et motivée. 

Elle décide alors de monter d’un cran et d’importer ses concepts à Paris, en créant un studio recréant l’univers des studios New Yorkais, une première en France : The Studio Paris.

Ce que je voulais c’était que quand on entrait dans ce studio on se sente aux États-Unis, mais pas parce qu’on aurait essayé de recréer un environnement qu’on ne connait pas mais vraiment parce que, moi, j’avais passé ma vie dans les studios de fitness américains et que je voulais retrouver ça” 

Auto-entrepreneure à 100%, elle prend la décision de ne s’associer à personne : ni investisseurs, ni designers, sachant exactement ce qu’elle voulait créer, dans les moindres détails, et ouvre son studio de danse en 2020, après une année dédiée à sa création.

De la fin d’un rêve naît le début d’un autre

Mais deux semaines plus tard, un événement imprévu frappe le monde : la crise du coronavirus. Julie est contrainte de fermer son studio pendant une longue période pendant laquelle elle doit continuer de verser un loyer à son propriétaire, sans pouvoir poursuivre son activité.

Suite à cela, elle prend la lourde décision de fermer définitivement son studio, c’est pour elle comme la fin d’un rêve. “Au bout d’un an, je me suis dit, ça ne sert à rien de s’accrocher à quelque chose, moi j’aime rebondir. Je me suis dit : et si je fermais ? Ça a été une décision très difficile à prendre parce que c’était la fin de la réalisation d’un rêve, c’est moi qui l’avais designé, c’était vraiment un rêve de plusieurs années.”

Mais Julie ne se laisse pas abattre pour autant et décide de rebondir immédiatement. Elle décide de surfer sur les nouveaux modes de consommation des français.es et s’associe alors avec un développeur à Miami pour lancer sa propre plateforme de cours en ligne en 2021. Elle profite de la notoriété qu’elle a développée à travers les années de New York à Paris pour promouvoir son projet et ses cours en ligne font très rapidement un carton à travers le monde. Ses cours ligne sont d’ailleurs disponibles sur Urban Sports Club ! 

Et ce changement de trajectoire, cet obstacle, elle regrette pas de l’avoir franchi : Ma plus grosse victoire c’est d’avoir réussi à pivoter sans m’arrêter, sans pleurnicher. C’est une  plus grosse victoire que d’avoir juste monté studio. C’est comme si vous montiez une montagne puis une fois en haut vous voyez qu’il y en a une 100x plus haute, c’est comme ça que je me suis sentie. Je croyais avoir réussi mais c’était la petite montagne celle-là. Et c’est quand j’ai réussi la grosse montagne que j’avais réussi.” 

Une force qu’elle tient des femmes de son entourage : des femmes inspirantes

Cette force, cette capacité de rebondir, elle la tient de sa maman et de sa sœur : J’ai de la chance d’avoir des femmes inspirantes autour de moi.” Qui lui ont transmis des valeurs importantes à ses yeux : la bienveillance et l’humanisme dans le monde du travail. Cette éthique de travail elle me suit, et elle m’a été inculquée par ces deux femmes là qui sont autour de moi et que je remercie parce que même si la bienveillance ce n’est pas toujours le chemin qui rapporte le plus sur le court terme, parce que évidemment, on pourrait essayer de marcher sur les autres, de faire des sales coups pour aller plus loin, je pense que c’est ça qui fait qu’aujourd’hui je peux dire que j’aime la totalité de mes clients et que j’ai la chance d’avoir les meilleurs clients parce qu’on est fidèles les uns aux autres, les énergies s’attirent.”

Un avenir où on ne verra plus l’échec comme une fin

Modèle de réussite et de résilience face à l’échec, Julie aimerait qu’il y ait plus de femmes dans le monde de l’entrepreneuriat. Pour cela, elle est convaincue qu’il faut revoir notre relation à l’échec, qui, selon elle, empêche les femmes de se lancer. Elle déplore le fait que les femmes soient relativement moins poussées à la prise de risque que les hommes :On pousse les hommes à monter leur entreprise mais on dit rarement à une femme “Vas-y lance toi” on lui dit toujours “Fais attention”.” Malgré les évolutions en faveur du féminisme ces dernières années, il reste encore un sacré bout de chemin à parcourir…

Kaina Denard, Aurélie Louis-Alexandre et Hind Mahmoudi, associées et fondatrices de KAH STUDIO

« Le plus difficile n’est pas de se lancer mais plutôt de se maintenir une fois les objectifs atteints. »

Ensemble, on est plus fortes !

Toutes trois passionnées de sport, Kaina, Aurélie et Hind se rencontrent pour la première fois entre haltères et tapis de yoga. Elles se lient d’amitié et décident de lancer KAH Studio, un studio de sport et café à l’ambiance unique qui leur permet de fonder rapidement une forte communauté qui ne cesse de grandir :Notre plus belle victoire est sans aucun doute la communauté KAH, composée de nos membres et notre team au studio, et qui ne cesse de grandir. Avoir cette communauté dire que KAH Studio est l’endroit qu’ils/elles attendaient que ce soit pour la bienveillance, l’accueil de l’équipe, la proposition des cours et aussi pour le peanut butter brownie et les cookies du kahfé :)”

Malgré les challenges qu’elles ont dû relever pour permettre à leur projet de voir le jour, unies par le sport, leur collaboration les rend plus fortes, leur permettant de se porter les unes les autres et de bénéficier de l’expérience de chacune autant sur le domaine professionnel que personnel : On avance ensemble, on relève les défis ensemble, on construit et grandit ensemble”.

Et pour elles, le fait d’être une femme n’est pas du tout un désavantage, au contraire : Pour la création d’une société, ce n’est pas plus difficile. Au contraire, les femmes sont multitasks et capables de beaucoup d’adaptabilité, pour apprendre et mettre en œuvre. Nous avons pu gérer à trois sur tous les fronts, de la conception du projet à sa réalisation. On a aimé accompagner nos architectes, notre DA, notre équipe de coach sur chaque étape de la finalisation de KAH Studio.”
Même si toutefois, la perception, les réactions des autres poussent à se questionner sur la place de la femme dans l’entrepreunariat : “Ce qui est pour ma part difficile, c’est de faire la différence entre ceux qui vous félicitent tout court et ceux qui vous félicitent d’avoir réussi en tant que femmes.” – Kaina

Des modèles et du soutien autour de soi : c’est important

Nous l’avons évoqué plus tôt, les femmes manquent encore au domaine de l’entrepreneuriat. Malgré les évolutions sociétales, les femmes peinent à trouver des modèles auxquels s’identifier, des success stories dans lesquelles se projeter. Pour Kaina, Aurélie et Hind, c’est chose simple : elles sont un modèle les unes pour les autres et souhaitent inspirer et motiver toutes les femmes qui souhaitent entreprendre sans oser se lancer : Je souhaite surtout que notre parcours inspire d’autres femmes qui aimeraient se lancer qu’importe leur domaine.”

Kaina prend son rôle d’aînée du trio très à coeur, elle prend Aurélie et Hind sous son aile et admire leurs forces : “je les vois comme la relève, j’ai envie de les protéger et aussi de renforcer leurs atouts, leurs forces car elles sont intelligentes, bosseuses et plus fortes qu’elles le pensent.”

Pour Aurélie, c’est la férocité et la détermination de Kaina et Hind qui l’inspirent : Kaïna surmonte chaque obstacle et emmène qui le veut sous son aile. En tant qu’associée c’est une chance de vivre ce voyage à ses côtés. Hind fera tout pour atteindre ses objectifs. Nous nous soucions de la santé émotionnelle de chacune, nous nous soutenons. C’est beau et rassurant  !”

Enfin, leurs caractères se complètent, ce qui leur permet ainsi d’évoluer et de relever tout type de défis ensemble : J’admirela façon toujours posée d’Aurélie d’aborder les choses, et l’opposé chez Kaina, sa façon de toujours foncer avec son rentre-dedans naturel. J’adore dire qu’Aurélie est le Yin de mon yang, et Kaina… le yang de mon yang !” – Hind

Fanny Seroka et Rachel Vanier, fondatrices de Dancefloor Paris

« Il faut continuer d’imposer plus de femmes dans le monde du travail et notamment de l’entrepreunariat. »

Rendre la pratique de la danse accessible à tou.te.s

Poussées par leur volonté de rendre la pratique de la danse accessible à tou.te.s, Fanny et Rachel décident de lancer leur studio de danse : Dancefloor Paris.
En créant ce studio, elles ont un message important à faire passer : “Tout le monde peut danser, quel que soit le niveau, l’âge, le genre.”

Persuadées que la danse devrait être ouverte à tou.te.s et ne devrait pas être vécue comme une expérience intimidante ou traumatisante, elles misent sur des studios confortables, une équipe de professeur.e.s expert.e.s dans leurs domaines, pédagogues et bienveillant.e.s mais aussi un esprit drôle et décalé qui fait leur marque de fabrique. Leur slogan : « Trouve ta Beyoncé intérieure », ça veut tout dire non ?

Un challenge difficile à relever

Mais cette aventure n’a pas été de tout repos pour Fanny et Rachel. 4 mois après avoir pris la décision de démissionner de leur travail respectif pour ce lancer dans cette aventure folle, le covid frappe le monde : Avant même d’avoir trouvé notre local, nous étions condamnées à ne jamais ouvrir !”

Fanny et Rachel ne se laissent pas décourager et décident de rebondir sans attendre : elles prennent rapidement la décision d’ouvrir leur école de danse en ligne, sur zoom, en mars 2020. Pendant ce temps, elles ne ménagent pas leurs efforts pour trouver un local afin de pouvoir ouvrir leur école de danse physique dès la levée du confinement. Une stratégie astucieuse dont elles sont très fières : “Nous sommes fières d’avoir fait vivre la danse pendant la pandémie et d’avoir ainsi permis, d’une part à des professeurs de continuer à travailler, et d’autre part à des centaines d’élèves de danser !”

Être une femme et cheffe d’entreprise, est-ce compatible ?

Ouvrir une entreprise, c’est prendre la responsabilité de faire face à de nombreux challenges, chaque jour est un défi à relever. Mais lorsqu’on est une femme, les défis de la vie personnelle viennent s’entremêler aux défis de la vie professionnelle. Fanny nous explique qu’il est difficile de concilier vie personnelle et vie professionnelle, d’autant plus lorsqu’on est une femme, pour deux raisons bien précises, la première : “les femmes consacrent en moyenne deux fois plus de temps aux tâches ménagères et à l’organisation du foyer que les hommes. Même avec une tentative de répartition des tâches dans le couple, les femmes seront toujours perdantes car certains comportements sont tellement ancrés qu’ils nous collent à la peau. Ce sont les mères qui sont appelées par l’école ou la crèche quand un enfant est malade, ce sont les mères qui communiquent avec les nounous et les baby sitter et ainsi de suite. Donc oui, être une femme implique avoir moins de temps à consacrer à son travail qu’un homme et donc fatalement devoir rogner sur son temps libre et son loisir pour pouvoir travailler à la hauteur de ses ambitions”

La deuxième raison est plus insidieuse, nous explique Fanny, c’est la culpabilité qui pèse sur les femmes. Préférer travailler plutôt que d’aller chercher ses enfants à l’école ou à la crèche parce qu’on est passionées par son travail ou parce que l’on souhaite bâtir une carrière est encore très mal vu pour une femme et cela freine souvent nos ambitions.

De l’espoir pour l’avenir des femmes dans le monde de l’entrepreneuriat

Malgré ces difficultés supplémentaires qui s’appliquent aux femmes dans le monde de l’entrepreneuriat, Fanny et Rachel sont optimistes pour l’avenir, elles estiment qu’il n’y a pas assez de représentations de femmes qui travaillent, qui ont de l’ambition et qui réussissent, notamment dans le monde de l’entrepreneuriat et qu’il faut donc aller chercher l’égalité : Il faut continuer d’imposer plus de femmes dans le monde du travail et notamment de l’entrepreunariat. Les hommes ne troqueront pas volontairement leurs places confortables dans la société (pourquoi le feraient-ils?). C’est malheureusement à nous d’aller chercher l’égalité.” 

Et pour cela, selon Fanny et Rachel, c’est la confiance en soi qui fait une femme forte : “Avoir confiance signifie être fière de ses accomplissements personnels ou professionnels, les revendiquer, les partager et ne pas s’en excuser.” 
Et puisque pour agir, pour faire bouger les choses, il faut être informé.e.s, Fanny et Rachel nous recommandent d’écouter le podcast “Femmes puissantes” de Léa Salamé : “Elle pose toujours la questions à ses invitées : est ce que vous pensez qu’une femme peut tout avoir comme un homme (sous-entendu : une vie de famille épanouie et une belle carrière?). ça fait réfléchir.” Et de lire un livre qui vient de sortir : « Petit manuel du féminisme au quotidien – 30 pistes d’actions » écrit par Maxime Ruszniewski, et oui un homme ! : “Ce livre donne des pistes d’actions aux hommes et aux femmes pour concrètement mettre œuvre l’égalité hommes/femmes dans nos vies : précieux !”

Quelques conseils pour entreprendre en tant que femme

Vous avez désormais connaissance de réelles success stories féminines, la preuve que les femmes peuvent être ambitieuses et réussir dans le monde de l’entrepreneuriat. Pour les femmes qui souhaiteraient entreprendre mais n’osent toujours pas se lancer, voici les précieux conseils des fondatrices, ces femmes inspirantes.

Pour Julie Granger, de The Studio. Il est important d’avoir un plan, pour avoir une réelle vision du projet, mais de ne pas hésiter à le changer, parce que rien ne se passera comme on l’avait prévu. De plus, elle estime qu’il faut se fier à ses propres intuitions : “Avoir un plan mais ne pas hésiter à le changer, et ne pas trop écouter les autres. Parce qu’en fait, quand on s’est écouté soi-même, on ne peut s’en prendre qu’à nous-même et y’a rien de mieux que de s’en prendre à soi-même.”

Pour Victoria, il est essentiel de croire à fond en son projet, parce qu’à partir du moment où l’on y croit, on arrive aussi plus facilement à le vendre autour de soi et à aider les autres à se projeter  : C’est déjà de vraiment y croire à fond et d’être persuadée de ce qu’on veut monter. Et pour ça, ce qui va suivre ça va être de poser vraiment les pour et les contre, et d’optimiser vraiment les pour.” 

Enfin, pour Kaina, Aurélie et Hind, il faut croire en soi, en son potentiel et en ses capacités : “Valoriser son savoir et son aptitude même si l’expérience vient à manquer, et que le plus difficile n’est pas de se lancer mais plutôt de se maintenir une fois les objectifs atteints.”

Nous espérons que ces success stories vont ont inspirées et que vous utiliserez les précieux conseils de ces fondatrices à bon escient. Si vous souhaitez lancer votre projet mais que vous n’osez pas. N’hésitez plus, faites comme ces femmes inspirantes, abandonnez les questions qui tournent en boucle dans votre tête et foncez. La pire chose qui peut vous arriver, c’est d’échouer, mais comme nous l’a bien montré Julie Granger, échouer, ça fait partie du processus. 

Et quoi de mieux pour booster sa confiance en soi que de se rendre dans l’un de nos nombreux studios partenaires ? 

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