Témoignage d’une marathonienne : “ Comment j’ai amélioré mon chrono de marathon de 3h55 à 3h15 ? « 

Liliane est une sportive dans l’âme, elle a commencé la compétition de course à pied en 2011 et depuis ce temps, elle n’arrête pas d’être active et de se dépasser. En 2013, elle a décidé d’entamer une nouvelle étape dans son entraînement : réaliser un marathon. Expérience complètement marquante pour cette dernière ! Puis elle réitère en 2015 en améliorant considérablement son chrono, de 3h55 à 3h15. Découvre son témoignage !

Préparation du premier marathon

En 2013, je me suis inscrite à mon 1er marathon à Paris après seulement 1 an de compétition et 2 semi-marathons à mon actif. C’était plutôt léger pour affronter cette distance mythique de 42,195 km !  Avec quelques amis runners, j’ai décidé de sauter le pas et vivre cette aventure pour me challenger certes, mais également pour me prouver que j’en étais capable. Je voulais absolument ressortir quelque chose de positif de cette année compliquée, quelque chose dont je serai fière et qui n’appartienne qu’à moi-même. Pour mon tout 1er marathon, l’objectif était simple : le finir. Même si j’aurais grandement souhaité le finir en 3h45. À cette époque, je courais et m’entrainais exclusivement en salle. Ma 1re préparation de marathon s’est donc faite ainsi. Je ne prêtais pas encore trop attention aux plans mais je savais deux choses importantes :

  1.     Augmenter mon kilométrage hebdomadaire
  2.     Faire une longue sortie chaque semaine

“ Je n’avais donc pas de plan précis ”

Je travaillais beaucoup à la sensation, avec la forme du jour. Je tournais autour de 3 à 4 séances dans la semaine auquel s’ajoutent d’autres activités physiques (vélo, fitness, yoga, etc). Malheureusement, dès le début de ma préparation je me suis blessée : tendinite du tibial postérieur droit. Sympa pour un 1er marathon, n’est-ce pas ?! Après quelques soins, un tour chez le podologue et le port de semelles, la préparation a continué jusqu’au jour J.

Jour J – Premier marathon

Je me souviens avoir pris le départ épuisée et remplie de doutes sur ma capacité à aller au bout de ces 42 km. Cela n’a pas manqué en effet. Résultat ? Réveil important de ma douleur à la cheville peu après le 30e kilomètre m’obligeant à réduire mon allure et ainsi alterner marche et course.  

 » Je franchis la ligne d’arrivée sans trop de « dégâts » en 3H55  » 

  À l’arrivée, mes sentiments étaient partagés : j’étais heureuse d’être allée au bout de ces 42 km, au bout de moi-même, d’être une marathonienne… Mais cette joie manquait de saveur parce que j’étais déçue de mon chrono, de la gestion de ma course qui n’était, pourtant, pas si pas mal pour une première expérience.

Printemps 2014 – le retour à la course

Après ce 1er marathon, je n’avais plus aucun plaisir ni aucune motivation pour aller courir ou faire une quelconque compétition. J’ai donc fait une pause de plusieurs mois qui m’a fait le plus grand bien physiquement et moralement. Printemps 2014, me voilà prête à fouler de nouveau le bitume avec enthousiasme. Je prends le départ de quelques courses. À ma grande surprise, les chronos descendent à chaque course. C’était bon signe ! J’envisage alors, fin 2014, de tenter une nouvelle fois l’aventure du marathon. Je ne voulais finalement pas rester sur un échec, une note amère. Janvier 2015, je prends les choses en main et m’organise différemment :

  1.     Vérification de mon état physique
  2.     Plan de course
  3.     Organisation des sorties

Ma semaine s’organisait autour de 4 à 5 séances de run, 1 séance de vélo , 1 séance de musculation/renforcement musculaire et quelques séances de streching. Et j’ai mis de côté toutes les activités annexes pendant la préparation. Comparativement à la 1re préparation, je me sentais très en forme : meilleure récupération, meilleur sommeil, meilleure écoute de mon corps, meilleure alimentation en quantité et en qualité. Seul mon genou intérieur droit m’a fait quelques frayeurs en se bloquant 3 semaines avant le départ pendant une dizaine de jours. Mais une visite chez l’ostéopathe et le podologue et tout est rentré dans l’ordre !  

“ Cette préparation a vraiment été optimale et de loin, la meilleure ”

  Je ne pouvais rêver mieux comme préparation. D’ailleurs, elle reste à ce jour, la meilleure que j’ai pu faire. À l’époque, je visais un temps de 3h30. Au vu de mes chronos, de mes sensations et en échangeant avec d’autres runners aguerris, on m’a conseillé de le faire en 3h15. C’était 10 à 12 jours avant le départ ! Ce n’était clairement pas l’objectif visé ?! Mais on me disait de me faire confiance et d’aller chercher ce chrono… Alors j’ai fait confiance !

Jour J – Deuxième marathon

Le jour J ! J’ai couru les 34 premiers kilomètres seule, car le meneur d’allure faisait n’importe quoi. Je l’ai retrouvé précisément là avec son groupe et c’est précisément là que j’en avais besoin pour aller chercher ce chrono (dont je rêvais finalement) : à plusieurs on s’est motivé, on a serré les dents et mis nos dernières forces pour franchir la ligne d’arrivée en 3h15. Mon 2e marathon est à ce jour l’un de mes plus beaux souvenirs : c’est vrai pour la performance, mais également pour la préparation, la gestion de l’avant et de l’après-marathon qui s’est aussi très bien passé.

Finalement…

Car le marathon ce n’est pas seulement courir les 42 km le Jour J c’est aussi tout ce qui se passe avant, pendant et après. Et quoi qu’on en dise, un marathon laisse des traces. Comment tu le gères ?! Cette réponse est propre à chacun pour pouvoir de nouveau fouler le bitume avec la même envie, la même ferveur et ainsi voler vers de nouveaux objectifs.  

Photo : Liliane
Photo : Liliane

*Auteur de cet article : Liliane

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